Le mardi 29 mai 2012
Retrouvez l’intervention de Michèle PICARD à l’occasion de la signature de la convention qualité propreté entre la ville de Vénissieux et le Grand Lyon, le jeudi 24 mai dernier.
Dans le carnet de route de notre Agenda 21, la question de la propreté est une des priorités au cœur de nos préoccupations. C’est une question sensible car elle touche le quotidien et le confort de chacun d’entre nous. La convention que nous allons signer aujourd’hui est le fruit d’un long cheminement collectif, qui s’est inscrit dans une réflexion globale sur la question de la propreté urbaine : réflexion sur nos modes de comportements.
Construire une ville propre, est à la portée de tous, soyons des acteurs co-responsables. Sensibilisation, participation, responsabilisation, tels sont les maîtres mots qui permettront d’enregistrer des résultats significatifs, pour améliorer notre cadre de vie en matière de respect de la propreté.
Je rappelle qu’actuellement, 20 % du temps de travail des jardiniers de la commune est encore consacré à du ramassage de déchets. Pour la collectivité, ce chiffre est encore trop élevé. Le coût, pour assurer au quotidien le nettoyage des espaces publics, ne cesse d’augmenter. La convention qualité propreté, permettra d’organiser efficacement le nettoyage, en optimisant les moyens publics mis en œuvre.
5 axes de travail ont été identifiés, qui permettront de donner une assise nouvelle, dont les effets positifs se répercuteront sur notre cadre de vie. Il s’agit de :
- La lutte contre les lieux de dépôts sauvages récurrents. Le constat est alarmant.
En effet, le Grand Lyon collecte près de 300 tonnes par an de déchets, issus des dépôts sauvages à Vénissieux. Un travail sera mené sur des actions de sensibilisation, des aménagements adaptés, et de la répression sur les infractions.
- Les marchés forains plus propres, en améliorant le nettoyage, mais aussi en travaillant à la source, notamment sur les envols de sacs et films en plastique. Le coût du nettoyage et du traitement des déchets, générés par les marchés forains de Vénissieux, s’élève à 180 000 € par an, et le sur-entretien à la fermeture du marché des Minguettes coûte 54 000€ par an.
Le prochain règlement, qui sera validé à l’occasion de la semaine de la propreté, va durcir cet aspect, en interdisant tout dépôt de déchets, même en cours de marché, et va mettre en perspective le tri des sacs et films en plastique, pour une valorisation ultérieure.
- La lutte contre les déjections canines notamment, est un problème récurrent dans de nombreux quartiers. Les propriétaires devront être responsabilisés, en favorisant le geste civique du ramassage
- Le renforcement du nettoiement de certains espaces privés du Grand Lyon, en coordonnant les actions de nettoiement, notamment celui du parking Komarov.
- La définition d’un responsable unique, pour le nettoiement d’espaces faisant intervenir différents gestionnaires (bailleurs, ville, Grand Lyon), la mutualisation, permettra de mieux organiser le nettoyage, et une meilleure perception de la propreté.
Au-delà de la convention, je veux souligner l’importance que revêt la propreté dans notre environnement. C’est d’ailleurs une question récurrente qui est soulevée par les habitants, lors des conseils de quartier. Certes, si la qualité de nettoyage est importante, il est de notre devoir d’être respectueux de nos paysages urbains. Avoir un autre regard sur nos espaces, c’est être responsable d’un cadre de vie où il fait bon vivre, et d’une meilleure qualité de vie. La propreté est un concept évolutif, nos modes de comportements doivent changer.
C’est pourquoi, Vénissieux, ville dynamique, s’est engagée pour une gestion durable des déchets.
Avec le concours de tous, nous préserverons notre environnement et notre cadre de vie. Nous préserverons également notre ville, et notre attachement à y vivre au quotidien.
Je vous remercie.
