Question d’#Humanité

Il n’a pas fallu plus de 24 heures pour que la photo du petit Aylan, âgé de 3 ans, fasse le tour du monde. L’image de ce petit garçon échoué sur une plage turque, a choqué l’opinion publique. Elle montre la triste réalité dans ce qu’elle a de plus insupportable, de la crise migratoire que l’Europe affronte depuis déjà plusieurs mois.

240 000 personnes ont péri depuis le début de ce conflit. 4 millions ont déjà fui la Syrie que la folie djihadiste a mise à feu et à sang. Depuis le début de l’année, ce sont plus de 2600 personnes qui ont perdu la vie en Méditerranée. C’est le drame humain le plus important de ce début de 21ème siècle. Nous sommes face à nos responsabilités.

La photo du petit Aylan devenue tristement célèbre va-t-elle faire réagir les pays de l’Union européenne et éveiller les consciences? La première des urgences est sans tergiverser, la solidarité et le devoir d’accueil des populations fuyant une guerre sanglante, en vertu du respect de la Convention de Genève

Au-delà de la situation d’urgence de la Syrie, partout dans le monde, d’autres peuples subissent un exil forcé, cherchent en Europe de « meilleures » conditions de vie, qui resteront difficiles mais seront toujours préférables à celles que leur offrent leur pays acculé par une crise économique ou plus grave encore anéanti par la famine. Une question de survie, au prix le plus souvent de déchirements, de déracinements inhumains. Quelle réponse politique apporter à ces immigrations non-choisies ? Comment aider les pays concernés à construire pour leurs populations un avenir, une vie digne ?

La communauté internationale, en particulier l’Europe, ne doit pas se défiler. C’est une question d’#Humanité.

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