Nouvelle cuisine centrale

… »Les bénéficiaires seront les écoliers vénissians, les enfants dans nos crèches, et les personnes âgées dans nos résidences. »…

La construction de la nouvelle cuisine centrale entre dans sa phase active, avec la désignation du maître d’œuvre. Fin 2017, le nouvel équipement pourra produire jusqu’à 6 000 repas jour, contre 3 200 aujourd’hui, avec des pointes à 4 500.

Les bénéficiaires seront les écoliers vénissians, les enfants dans nos crèches, et les personnes âgées dans nos résidences. C’est l’affirmation d’une volonté politique. On peut effectivement tout déléguer au privé, quitte à perdre le contrôle qualitatif et l’équilibre nutritionnel des repas. Ça n’est pas notre démarche, et je sais que les familles sont soulagées, d’apprendre que la Ville garde une emprise publique, sur des enjeux aussi importants que la santé, ou encore l’éducation. L’évolution croissante des effectifs scolaires, et du nombre d’enfants qui mangent à la cantine, à laquelle s’ajoute notre volonté d’ouvrir au plus grand nombre, l’accès à un repas équilibré, explique ce choix fort et ambitieux. Quant à l’intérêt général, l’Etat, par l’intermédiaire du préfet du Rhône, ne l’a-t-il pas souligné, en choisissant d’attribuer une dotation de la politique de la Ville (ex-DDU, dotation de développement urbain), à hauteur de 1,2 million d’euros pour la nouvelle cuisine centrale. Le programme, dans son bâti et surtout dans sa finalité, reste donc très ambitieux. Ambitieux pour qui ? Pour nos enfants, pour nos aînés, pour les familles qui bénéficient d’une politique tarifaire préférentielle : le prix maximum du repas est de 3,45€ pour un Vénissian, l’un des plus bas de l’agglomération lyonnaise, alors que son prix de revient est de 10€. En revanche, les politiques d’austérité du gouvernement, qui plombent les finances des collectivités locales, nous ont contraints à renoncer au portage à domicile. Par souci d’économie budgétaire, et après consultation des personnes âgées, satisfaites du système actuel, nous n’avons pas retenu cette option, trop coûteuse, en termes d’investissement et de fonctionnement.

L’enjeu sanitaire prend aujourd’hui une dimension sociale, que nous anticipons. Pour des jeunes enfants vénissians, il peut en effet s’agir du seul repas consistant de la journée, il est donc capital de leur fournir, avec le concours d’une diététicienne, à la fois la qualité des produits, et un bon équilibre nutritionnel. Dans ce souci qualitatif et sanitaire, la cuisine centrale est accompagnée, par les politiques de proximité de l’Atelier Santé Ville, et ses actions ciblées et concrètes. Action Ecole des papilles : 250 enfants touchés. Parcours de Santé en mouVement : 3 groupes de 40 enfants, en surpoids ou obèses, en ont bénéficié. La nouvelle cuisine centrale sera, à n’en pas douter, un élément moteur des transversalités de nos politiques de proximité, dans chacun de nos services Jeunesse, Famille, Santé, Office Municipal des Retraités, DSAS… Nous parlons bien, à l’occasion de ce programme, d’un intérêt  général partagé et décuplé.

Je vous remercie.

X