Arrivée d’Espagne avec ses parents, elle s’engage très tôt pour venir en aide aux républicains espagnols, puis au parti communiste français où elle s’investit sans compter tout au long de sa vie. Elle se définissait par cette phrase « rien ne pourra changer ce que je suis, une communiste fidèle, une militante qui aime défendre les gens ».
Cette révoltée au grand cœur est sur tous les fronts. Que ce soit dans son combat pour les droits des femmes ou dans la lutte pour la justice sociale. Ses premières batailles auront lieu chez Berliet, en 1945, en tant que déléguée syndicale CGT et responsable de la commission féminine. Pendant près de vingt ans, elle défendra âprement les droits des salarié(e)s.
En 1965, dans la continuité de ses engagements au quotidien, elle rejoint la liste conduite par Marcel Houël, pour les élections municipales. Elle deviendra adjointe au maire déléguée à l’aide sociale, au 3ème âge, restaurants d’enfants, colonies de vacances. Pendant près de vingt ans, elle assumera avec beaucoup de passion et de détermination son rôle d’élue au service de sa ville et de ses habitants, au plus près des Vénissians.
Militante infatigable, très attachée à Vénissieux, elle aura lutté jusqu’au bout pour ses idées, ses valeurs humanistes, communistes, et sa ville.
Je m’associe à la peine de sa famille, de ses amis, tous ceux qui ont partagé ses combats. Dans ces moments difficiles, j’assure ses proches de tout mon soutien et de ma solidarité. Je rends hommage à cette femme exemplaire qui aura marqué de son empreinte notre ville.
