Etudes de faisabilité sur les circuits courts

C’est compliqué, difficile, la ville n’est pas donneuse d’ordre en la matière, mais l’énergie et la détermination, avec nos moyens et nos outils, sont bel et bien là !

Les circuits courts gagnent du terrain dans nos modes de consommation. Sans remonter aux AMAP, associations pour le maintien d’une agriculture populaire, en place depuis une quinzaine d’années, ou encore aux paniers solidaires, ces changements de comportement, à condition que les prix restent raisonnables, traduisent de nouvelles solidarités, entre les producteurs et les consommateurs.

On recherche de la qualité, du lien social aussi, et je rappelle à ce titre, que la cuisine centrale avait sauté le pas très rapidement, en accordant une part importante à la production bio et locale. C’est dans ce cadre, que s’inscrit le projet de développement des circuits courts à Vénissieux, présenté ce soir. Il s’agit à la fois de diversifier l’offre commerciale dans notre ville, et de promouvoir un développement humain durable.

Dès 2013, la Ville avait engagé des démarches, avec la Chambre d’Agriculture du Rhône, et une étude nous a été fournie, en janvier 2014, pour explorer quatre pistes différentes. Après plusieurs visites des élus et techniciens, avec les acteurs des circuits courts, deux schémas de commercialisation méritent d’être approfondis, par rapport aux caractéristiques de notre territoire : un point de vente collectif et un marché de producteurs de pays, à condition que ce dernier n’entre pas en concurrence, avec les marchés traditionnels de Vénissieux. Je profite de cette délibération pour mettre en exergue, et saluer le travail mené par les élus, services et techniciens concernés, qui se battent sans compter, pour l’attractivité de notre territoire.

L’étude de faisabilité d’un circuit court à Vénissieux, montre que nous agissons pour renforcer l’activité commerciale, mais aussi pour la diversifier. Ce travail s’inscrit dans un cadre d’actions plus larges. J’en rappelle quelques éléments : l’instauration récente du droit de préemption, lors des cessions de commerce ; le projet Cœur de Ville ; l’identification au Plan Local d’Urbanisme de linéaires commerciaux ; la valorisation du commerce de proximité, etc.

C’est compliqué, difficile, la ville n’est pas donneuse d’ordre en la matière, mais l’énergie et la détermination, avec nos moyens et nos outils, sont bel et bien là !

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