Drame survenu au groupe scolaire Anatole France

Nous devons protéger notre jeunesse, sortir des tabous, des silences, briser l’omerta, et permettre aux enfants d’alerter, de se confier ; et de fait de se sentir en sécurité, entourés de référents responsables.

Ce matin, un drame s’est produit au groupe scolaire Anatole France. Un jeune garçon qui aurait été racketté a porté un coup de couteau à l’un de ses camarades. L’enquête permettra d’établir les causes de cette violence. La victime a été immédiatement prise en charge par une équipe du Samu et les pompiers, puis transférée à l’hôpital.

Immédiatement, je me suis rendue sur place pour rencontrer l’équipe éducative, et leur apporter mon soutien. J’ai pu également discuter avec quelques parents présents.

Mes premières pensées vont aux familles des deux jeunes garçons et aux écoliers qui ont assisté à ce drame. En urgence, les services de santé scolaire de la ville, avec l’Education Nationale ont mis en place une cellule psychologique pour aider tous ceux qui en exprimeront le besoin.

Ce drame illustre l’état de notre société, son délitement, ses manques de repères qui conduisent à la violence. Nous sommes de plus en plus confrontés à un climat dégradé qui rejaillit dans nos écoles.

L’Education nationale a un rôle déterminant à jouer en matière de prévention, pour donner aux enfants la possibilité de s’exprimer au sein de l’école. C’est pourquoi, j’ai décidé d’interpeller directement la ministre de l’éducation nationale par courrier ce jour.

Tous les acteurs de la société (Education nationale, parents, institutions, animateurs …) doivent se mobiliser contre cette violence qui touche nos enfants et les met en danger. Nous devons protéger notre jeunesse, sortir des tabous, des silences, briser l’omerta, et permettre aux enfants d’alerter, de se confier ; et de fait de se sentir en sécurité, entourés de référents responsables.

Ce drame doit être un électrochoc pour la société toute entière.

Michèle Picard

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