CONSEIL MUNICIPAL – Une nouvelle cuisine centrale

Retrouvez l’intervention de Michèle PICARD sur le rapport N°9 « Construction de la nouvelle cuisine centrale » lors de la séance publique du conseil municipal le 16 décembre 2014.

Apporter au plus grand nombre des repas complets, en améliorer la diversité, la qualité, la construction de la nouvelle cuisine centrale est un véritable programme d’intérêt général. Car à qui va profiter ce nouvel ensemble ? Aux écoliers vénissians, aux enfants dans nos crèches, aux personnes âgées dans nos résidences, et à celles qui bénéficient du portage à domicile.

Aujourd’hui, la cuisine centrale produit 3 200 repas chaque jour, avec des pics à 4 500 repas certains jours. Sa configuration actuelle ne nous permet pas d’aller au-delà.

L’évolution croissante des effectifs scolaires et du nombre d’enfants qui mangent à la cantine, à laquelle s’ajoute notre volonté d’ouvrir au plus grand nombre l’accès à un repas équilibré, explique ce choix fort et ambitieux de la construction d’une nouvelle cuisine centrale, qui devrait être opérationnelle fin 2017.

Sa capacité de production va passer à 6 000 repas par jour, et à 250 à 300 repas pour le portage à domicile. Cette nouvelle étape illustre également le succès de notre cuisine centrale, appréciée par les enfants, et reconnue par les parents. Sans retracer l’historique complet, notre régie de restauration scolaire et sociale de Vénissieux, mise en place en 2000, n’a eu de cesse d’améliorer ses techniques de fabrication, la traçabilité des produits, pour fournir des repas de qualité et équilibrés, aux Vénissians. Objectif atteint de 20 % de produits bios dès 2012, approvisionnement, le cas échéant, auprès de l’agriculture de proximité, notre Régie est bien un formidable outil, auquel nous tenons.

L’enjeu est social, il relève aussi de la santé publique.

Pour des jeunes enfants vénissians, il peut s’agir là du seul repas consistant de la journée, il est donc capital de leur fournir, avec le concours d’une diététicienne, à la fois la qualité des produits, et un bon équilibre nutritionnel.

Cette ambition de qualité est accompagnée d’une politique tarifaire préférentielle : le prix maximum du repas est de 3,45€ pour un Vénissian, l’un des plus bas de l’agglomération lyonnaise, alors que son prix de revient est de 10€.

Enfin, je souhaitais faire un point avec vous, un peu plus de trois mois après la mise en place du nouveau mode de paiement de restauration, et la suppression des tickets. La bascule s’est bien effectuée, et les retours des familles vénissianes sont à ce jour très positifs.

Avec cette nouvelle cuisine centrale, notre choix de garder un service de restauration publique, est un choix fort, qui porte ses fruits depuis longtemps, et qui se projette déjà dans l’avenir.

 

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