Pour faire évoluer la Sacoviv, et suivre les recommandations de la Chambre régionale des comptes et de la Miilos, un travail de fond a été, et continue d’être mené activement.
En termes de management, d’objectifs fixés, et de la politique sociale du logement que nous menons, la Sacoviv est à nouveau sur de bons rails. Les fonctions de Président et de Directeur Général ont été dissociées, les règles garantissant une publicité plus large adaptées, la modification des modes de comptabilisation des charges récupérables, auprès des locataires, est engagée. Sur le fond, les objectifs que nous nous étions fixés sont eux aussi remplis. Les loyers pratiqués de 15 à 20% inférieurs aux plafonds réglementaires, (jusqu’à -28, 7% pour les 5 grandes résidences, soit 1 560 logements), montrent notre détermination en matière de politique sociale du logement, à l’égard des familles les plus fragiles. Nous assumons et nous revendiquons ce choix.
Enfin, l’engagement de la société sur la livraison de 130 logements locatifs sociaux, sur la période 2011-2016, reste toujours réalisable. Le logement est devenu un marqueur terrible et impitoyable de la relégation sociale. Près de 2 millions de ménages attendent un logement social, alors que seulement 450.000 sont effectivement attribués, chaque année, en France.
Je note par ailleurs que dans le projet de budget 2016 du gouvernement, le ministère du logement entend économiser 225 millions d’euros sur le dos des locataires, en rabotant très sévèrement les APL. Faut-il y voir, là aussi, un des nombreux effets désastreux des politiques d’austérité ? En tout état de cause, et dans un tel contexte, la Sacoviv a bien toute sa raison d’être !
Je vous remercie.
