Un 21ème groupe scolaire va voir le jour à Vénissieux. Des contraintes techniques liées, entre autres, à la très mauvaise qualité des sols rencontrés, notamment une insuffisance de portance, expliquant l’augmentation du coût prévisionnel de l’opération. Ce sont des investissements lourds, mais ce sont avant tout des investissements nécessaires, essentiels, capitaux pour l’apprentissage des enfants et pour la défense de l’école publique, mise à mal depuis 10 ans par la droite.
Je profite de cette délibération pour revenir sur le dossier de l’amiante, qui a suscité autant d’inquiétudes que de raccourcis démagogiques, et non avenus. Jouer sur les peurs ou la désinformation, à propos d’un enjeu sanitaire, n’est pas sérieux, c’est même, je trouve, assez irresponsable. Notre rôle est de prévenir, d’agir, d’informer et de faire preuve d’une complète transparence, à l’égard des personnels présents, et des parents, bien évidemment. C’est ce que la Ville a fait depuis 2006, et je tiens à rappeler le calendrier suivi, et rappeler aussi chacun au sens des responsabilités. Donc, dès 2006, conformément à la réglementation en vigueur, 20 diagnostics ont été réalisés dans nos établissements. L’amiante détectée dans 6 établissements a été classée, là encore, conformément à la réglementation, dans la catégorie non friable en état dégradé. Au vu de ces résultats, aucune obligation de travaux, de mesure d’empoussièrement ou de contrôle périodique, n’était rattachée à ce type de matériaux. Pour être plus précis encore, en 2012, deux listes A et B sont venues compléter le classement des matériaux. La première concerne les matériaux dits friables, susceptibles de libérer des fibres spontanément : le résultat est clair, il n’y en a pas, dans aucun de nos groupes scolaires, que ce soit sur le plateau ou ailleurs ! Nos seules obligations réglementaires concernent donc la réalisation de travaux, et la mise à jour dans un délai de 9 ans, soit avant 2021.
Par ailleurs, la ville de Vénissieux a déjà planifié cette mise à jour par anticipation, sur une durée de 3 ans, en commençant par les groupes scolaires du plateau des Minguettes. Les premiers résultats connus à ce jour, ne font apparaître aucune présence de matériaux nécessitant des précautions par anticipation.
Je tenais à vous donner toutes ces informations techniques, pour rassurer les Vénissianes et les Vénissians, pour saluer aussi le travail et les compétences de la direction et des agents des services techniques, qui assurent une surveillance régulière par des contrôles et un traitement systématique, en cas de risque avéré, avec toutes les précautions d’usage prévues par la réglementation en vigueur. Rappelons aussi que nos groupes scolaires font l’objet, depuis 1996, d’un plan de maintenance, dans le cadre de la Programmation Pluriannuelle des Investissements, soit un budget de 1,5 millions d’euros par an. Contrairement aux allégations de certains, démagogiques et complètement hors sujet, aucun territoire n’est favorisé par rapport à un autre. Au lieu d’instrumentaliser lourdement un enjeu sanitaire, la majorité municipale préfère, elle, agir et travailler avec sérieux et détermination, au service de tous les Vénissians, et au service de tous les quartiers !
